Il y a quelques années encore, sur la plage, on voyait surtout des serviettes éponge épaisses, lourdes et pas très pratiques à transporter. Aujourd’hui, les choses ont changé. La fouta, ce grand drap en coton léger venu de Tunisie, s’est imposée partout. On la voit sur les plages de Méditerranée comme sur les côtes atlantiques, dans les sacs des voyageurs comme dans les maisons de vacances. Si vous ne connaissez pas encore les foutas, c’est le moment ou jamais de se rattraper… montez dans le train, on vous explique tout !
Quand on part à la mer, on veut voyager léger. Entre la crème solaire, les lunettes, le livre qu’on a promis de lire et parfois les jeux de plage des enfants, le sac se remplit vite. La fouta, avec son tissu fin et souple, prend très peu de place et ne pèse presque rien. On la glisse facilement dans un sac, on peut même en emporter deux sans sentir la différence. Et une fois sur la plage, elle sèche vite. C’est bête, mais ne pas avoir une serviette humide et lourde en fin de journée, ça change tout.
C’est peut-être là que réside le vrai charme des foutas. Elle est multifonction. Serviette sur le sable le matin, paréo à l’heure du déjeuner, couverture légère pour un pique-nique ou même châle quand le vent se lève. On s’y enroule après la baignade, on l’étend sur un transat, on la noue autour de la taille… Elle s’adapte à toutes les situations. On se rend vite compte qu’une fouta, ce n’est pas juste une serviette : c’est un accessoire de vacances à part entière.
Ce qu’on aime aussi avec la fouta, c’est qu’elle se prête aux petits imprévus des vacances. Une balade se transforme en baignade ? Elle fait office de serviette. Un coucher de soleil un peu frais ? On s’en sert comme châle. Une envie de s’allonger dans l’herbe ou sur le sable ? Elle devient tapis. C’est le genre d’objet qu’on déplie sans y penser et qui sauve des situations tout en ajoutant une petite note de confort. Finalement, avoir une fouta sous la main, c’est un peu comme emporter avec soi un bout de maison dans un grand morceau de coton.
En plus d’être pratique, la fouta est belle. Elle a ce côté artisanal, avec ses couleurs vives, ses rayures ou ses motifs inspirés des bords de mer. Rien que de la voir, on pense aux marchés méditerranéens, aux ruelles ensoleillées et aux étals remplis de textiles. Elle apporte tout de suite une ambiance chaleureuse et décontractée. Étendue sur le sable, elle donne l’impression que la plage est devenue un peu plus élégante, sans pour autant être sophistiquée. Il y a un petit côté bohème chic qui fait du bien aux yeux.
Choisir une fouta pour aller à la plage, c’est aussi choisir une certaine façon de vivre ses vacances : aller à l’essentiel. Pas besoin d’encombrer sa vie de vacances avec trop d’affaires. Une fouta suffit à la plage, au pique-nique et parfois même en couverture pour une sieste improvisée à l’ombre. C’est un objet simple, qui nous ramène à l’essentiel : profiter du soleil, de la mer et du moment présent.
À l’origine, la fouta était utilisée dans les hammams en Tunisie. Légère et absorbante, elle servait à se couvrir et à se sécher. Puis elle a voyagé, et s’est fait une place dans nos valises. Aujourd’hui, elle est devenue un symbole d’un art de vivre : simple, pratique, avec un petit parfum d’évasion. Ce qui est beau, c’est que derrière chaque fouta, il y a souvent un savoir-faire artisanal qui perdure, transmis de génération en génération.
En fin de compte, si la fouta est devenue un incontournable des vacances, c’est parce qu’elle réunit tout ce que l’on cherche l’été : légèreté, praticité et un soupçon d’élégance. Elle a trouvé sa place dans nos sacs de plage, et il y a fort à parier qu’elle y restera longtemps.
Alain Tchedje
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